Il s'agit d'établissements traditionnels où les clients de Gion se divertissent en compagnie des geishas. À l'intérieur, c'est un monde privé où le divertissement de la soirée peut inclure cocktails, conversations, jeux, musiques japonaises traditionnelles, chants et danses. Les ochayas de Naka-Gawa sont connues pour leur originalité dans la mesure où tout y est moins formel que dans les domaines officiels. Les divertissements sont plus nombreux, les personnes toutes chaleureuses même si les geishas restent tout aussi énigmatiques et profiteront parfois de leur charme pour vous manipuler. Même si les propriétaires des maisons de thé tentent de traiter au mieux la clientèle, il n'est pas rare que des geishas bien trop rusées tentent de vous subtiliser vos biens.

L'okiya est dirigée par une okāsan (mère) qui s'occupe de ses pensionnaires comme ses propres filles. Pour espérer devenir geisha, une jeune femme doit tout d'abord entrer en contact avec une okiya qui accepte de la prendre en charge. L'okāsan assure tous les frais de sa jeune apprentie (kimonos, accessoires, effets personnels, etc.) qui s'avèrent particulièrement coûteux et s'occupe de sa formation. La future geisha rembourse sa dette à l'okiya par la suite, dès qu'elle touche ses premiers revenus.
Les okiyas de Naka-Gawa sont connues pour être plus souple qu'ailleurs. Néanmoins l'enseignement y reste stricte et les futures geishas y reçoivent des enseignements supplémentaires comme la manipulation et l'art du mensonge. Puisque la ville est en infériorité à cause de son rang, ce sont bien souvent les geishas qui sont chargées de rallier du monde à leur cause.