Hanamachi (花街?,littéralement « ville fleur ») est le nom que l'on donne aux quartiers du Japon dans lesquels vivent et exercent les geishas. On y trouve notamment les okiya (« maisons de geisha »), les ochaya (« maisons de thé ») ainsi que tous les commerces liés aux activités et besoins des geisha. Le hanamachi de Mito doit son nom à la rivière Naka-Gawa qui traverse toute la plaine de la ville.

Il s'agit du jardin de Mito considéré comme l'un des trois jardins japonais les plus beaux du Japon. Les premiers jardins de promenade atteignent leurs sommets de popularité pendant l’époque d’Edo. Ils sont parsemés de vergers de cerisiers du Japon et de ginkgos. Conçus pour la promenade et la relaxation, ils reproduisent souvent des panoramas de Chine ou du Japon, rendus célèbres par la poésie.

Au cœur du jardin Kairakuen se trouve la villa Kobuntei construite à l’origine pour servir de résidence de vacances aux seigneurs les plus proches du Shogun. Cependant, depuis l'invasion des rônins, la villa a été reconvertie en lieu de méditation et d’entraînement. C'est un lieu reculé, dont la sérénité permet aux jeunes gens souhaitant apprendre les rudiments du Bushidô de s'exercer sans être dérangés.

L'océan pacifique est connu pour sa dangerosité en raison de la forte activité tectonique dont il dépend. Néanmoins ses littoraux sont beaucoup fréquentés par la plupart des habitants de Mito qui vivent essentiellement de la pêche pour se nourrir en autarcie. Leur beauté, mélangé à leur dangerosité, ont attisé la curiosité et la fascination et nombreux hommes et femmes qui ont succombé au charme dangereux du paysage.

La ville de Mito est le refuge des rônins mais également des bandits en tout genre. Il est ainsi déconseillé de fréquenter la vieille ville à des horaires trop tardifs sous peine de faire des rencontres fortuites.