Hanamachi (花街?,littéralement « ville fleur ») est le nom que l'on donne aux quartiers du Japon dans lesquels vivent et exercent les geishas. On y trouve notamment les okiya (« maisons de geisha »), les ochaya (« maisons de thé ») ainsi que tous les commerces liés aux activités et besoins des geishas.

Le théâtre nô est un des styles traditionnels du théâtre japonais venant d'une conception religieuse et aristocratique de la vie. Arborant des costumes somptueux et des masques spécifiques, les acteurs jouent essentiellement pour les daimyos et les samouraïs. Le drame, dont le protagoniste est couvert d'un masque, était joué les jours de fête dans les sanctuaires. Ses acteurs sont protégés par les daimyos et les samouraïs.
Le théâtre Nô de Kyôto est l'un des plus prestigieux de l'époque et compte un nombre de représentations conséquentes. Les geishas y voient une opportunité d'élargir leur clientèle et viennent ainsi accompagner leurs clients au théâtre.

L'intérieur du palais est décoré depeintures murales dorées représentant des pins ou des tigres, dans le but d'impressionner les visiteurs. De somptueux panneaux sculptés y sont également disposés. Les shoguns cherchaient à montrer ainsi leur richesse et leur puissance. Ce palais donne un parfait exemple de l'importance de l'architecture dans les rapports sociaux. Les visiteurs de bas rangs sont reçus dans les premières pièces du palais moins richement décorées, vers la sortie, tandis que les visiteurs importants sont reçus dans les pièces intérieures. Les portes coulissantes permettant l'arrivée des gardes dans les pièces ne sont pas dissimulées, dans le but d'intimider les visiteurs.

Une des caractéristiques du châteaude Nijô est le « plancher rossignol » qui recouvre les couloirs. Il est construit de telle sorte que le moindre pas fasse crisser les lattes de bois, qui émettent un son semblable au pépiement d'un oiseau. Ce plancher est construit pour détecter tout intrus ou assassin possible.

Pour les séparer du reste de la société, les samouraïs sont forcés de vivre dans des districts qui leur sont attribués.
Les cerisiers qui y sont plantés offrent une vue spectaculaire à partir du mois d'avril. Mais derrière les airs pittoresques de ce quartier se cache un district aux règles strictes et au mode de vie impitoyable. Chaque samouraï doit se conformer au Bushidô sous peine d'être lourdement réprimandé.

Les rues étroites de Kyôto sont délimitées par des édifices traditionnels, des boutiques et des brasseries spécialisées dans le sake. On raconte qu'au printemps, les rues de Kyôto sont les plus belles du pays grâce à ses cerisiers en fleurs qui arrivent à leur apogée en cette saison.